Au-delà du simple aspect réglementaire de la logistique agroalimentaire, un entrepôt alimentaire bien organisé et sécurisé vous permet de gagner du temps lors des préparations de commandes, de limiter les pertes de produits alimentaires, et d’assurer des conditions de travail optimales à vos collaborateurs.
Qu’elles nécessitent un environnement sec, une chambre froide comme pour les produits frais, ou un espace de congélation, chaque solution de stockage vise à préserver la qualité des produits alimentaires et se conformer aux normes sanitaires pour protéger le consommateur.
Découvrez ici dix bonnes pratiques incontournables pour garantir la sécurité logistique dans votre entrepôt alimentaire.
Bonne pratique n°1 : Contrôler la chaîne du froid en continu
Qu’il s’agisse de produits alimentaires nécessitant un stockage frigorifique (température de conservation inférieure à 0°C) ou réfrigéré (température comprise entre 0 et 5°C), une logistique alimentaire performante et adaptée doit permettre à vos produits alimentaires de bénéficier d’une chaîne de froid sans rupture.
Cela permet d’éviter :
- La prolifération microbienne.
- L’altération des produits alimentaires ou leur perte.
- Une rupture de la chaîne d’approvisionnement et/ou le retour de marchandise qui aura un impact sur votre logistique alimentaire.
- Le non-respect des normes HACCP, ISO, IFS ou encore BRC ainsi que l’engagement de votre responsabilité légale en cas de problème sanitaire impactant négativement votre entreprise.
Pour vous assurer d’un maintien en température idéale, utilisez des capteurs de température et d’humidité reliés à des alarmes en cas d’écart. Vous pourrez ainsi agir rapidement pour mettre de côté vos palettes de produits impactés en vue de tests.
Mettre en place des relevés automatiques pour assurer une traçabilité complète fait également partie des bonnes pratiques de la logistique alimentaire. Cela vous permettra de pallier d'éventuels défauts de capteurs, et d’assurer un niveau de sécurité optimal dans le suivi de vos produits frais.
Bonne pratique n°2 : Respecter strictement les normes d’hygiène
Que votre entrepôt alimentaire dispose d’un environnement sec, de chambres froides ou de stockages frigorifiques, ou même des trois, veillez scrupuleusement à respecter les normes d’hygiène.
Pour ce faire veillez à ce que vos collaborateurs soient formés aux bonnes pratiques de nettoyage et familiarisés avec les produits à utiliser (taux de dilution des produits, utilisation de bacs différents…).
Assurez-vous ensuite que le nettoyage des installations de votre entrepôt alimentaire soit effectué régulièrement en élaborant un planning dédié à chaque zone. N’hésitez pas à mettre en place un système de contrôle, comme une signature de vos collaborateurs à chaque nettoyage quotidien, hebdomadaire ou mensuel, afin de les impliquer dans cette action souvent sous-estimée, et pourtant cruciale.
Bonne pratique n°3 : Séparer les zones de stockage selon les catégories de produits
Chaque zone de stockage, qu’elle soit dédiée à des produits secs à température ambiante (catégorie 1), secs mais bio (catégorie 2) ou encore des produits avariés (catégorie 3), dispose de ses propres processus logistiques pour une gestion des stocks optimisés, un respect scrupuleux de la réglementation de la logistique alimentaire et un respect total de l’intégrité des marchandises stockées.
Nous vous conseillons donc pour le stockage des marchandises de :
- Dédier des aires distinctes pour chaque produits alimentaires : les produits secs en zone spécifique, les produits bio dans une zone identifiée et les avaries loin des autres produits pour éviter toute contamination croisée..
- Utiliser des codes couleur pour identifier rapidement les zones, par le biais d’étiquetage des palettes de produits alimentaires ou de bacs afin de repérer rapidement une éventuelle erreur et simplifier la gestion de vos produits en plus de la bonne catégorisation dans le WMS.
Bonne pratique n°4 : Mettre en place une rotation optimisée des stocks
Dans le cas de produits alimentaires et à plus forte raison avec les produits périssables, des processus logistique adaptés vous garantiront de limiter la perte de produits grâce à :
- Une gestion des stocks optimale : les méthodes FIFO “First In, First Out” ou “First Expired, First Out” sont particulièrement recommandées pour limiter le gaspillage.
- Un système informatique (WMS), qui vous permettra de gérer automatiquement les priorités de sortie des produits par le biais d’un outil technologique.
Bonne pratique n°5 : Former et sensibiliser régulièrement les équipes
Vous pouvez disposer d’outils de pointe. S'ils ne sont pas utilisés à bon escient, vous ne pourrez jamais optimiser correctement votre entrepôt alimentaire.
Vous devrez donc miser sur une application toute particulière de votre personnel via :
- Des sessions de formation sur les bonnes pratiques et les normes HACCP, qui permettront à vos collaborateurs de monter en compétences tout en valorisant leur parcours professionnel.
- Des contrôles et audits internes pour s’assurer du respect des processus logistiques.
Bonne pratique n°6 : Utiliser du matériel adapté et sécurisé
S’il n'existe pas de données spécifiques sur le nombre d’accidents causés par un matériel inadapté, l’INRS estime que des machines sont mises en cause dans 10 à 15 % des accidents avec ITT d’au moins 4 jours soit environ 55 000 accident par an en France, et que 200 000 accidents du travail avec arrêt sont liés aux perturbations de mouvement, où un matériel inadapté est cité comme l’un des facteurs d’accident.
Utiliser un matériel sécurisé et adapté vous permettra de réduire la fatigue de vos employés tout en limitant les accidents notamment en :
- Mettant en place des rayonnages adaptés au poids et à la nature des produits.
- Vérifiant régulièrement votre matériel de manutention entretenu et certifié, notamment via une vérification générale périodique (VGP) : tous les 3 mois pour les transpalettes, 6 mois pour les chariots élévateurs, 12 mois pour les gerbeurs.
Bonne pratique n°7 : Gérer efficacement les flux entrants et sortants
Dans le cas d’un entrepôt alimentaire de produits périssables, la gestion de flux de produits alimentaires est cruciale afin d’éviter la manipulation des produits prolongée ou des temps d’attente trop longs mettant en péril la limite de consommation.
Établissez un suivi pour éviter la non prise en compte du FEFO (First Expired First Out) via des processus logistiques éprouvés et un acheminement des marchandises par le biais d’un prestataire logistique de confiance.
Bonne pratique n°8 : Mettre en place une traçabilité totale des produits
Satisfaction client et sécurité, voici ce que vous apporte une traçabilité totale des produits.
- Utilisez des codes-barres ou QR codes pour chaque lot.
- Consolidez toutes les informations dans un système centralisé afin de retracer rapidement le parcours des produits. Vous pouvez par exemple le faire grâce au WMS adapté d’XP LOG.
Vous pourrez ainsi repérer immédiatement un produit alimentaire défectueux, effectuer un rappel ou tout simplement informer votre client de l’acheminement des marchandises.
Bonne pratique n°9 : Gérer les alertes et les rappels produits
Malgré maintes précautions, vous ne serez pas à l'abri d’une contamination ou d’une palette de produits défectueux. Vous devrez donc disposer d’un protocole clair en cas de contamination, d’alerte sanitaire ou de produit non conforme afin de rappeler rapidement les produits et assurer leur réexpédition ou leur destruction.
Vous devrez pour cela communiquer rapidement avec les acteurs concernés (fournisseurs, clients, autorités) afin que chacun agisse le plus rapidement possible sur son secteur de compétences.
Bonne pratique n°10 – Optimiser la logistique inversée et la gestion des déchets
La logistique alimentaire demande de la rigueur en ce qui concerne les produits non conformes. Ne pouvant être acheminés jusqu’au client final principalement pour des raisons sanitaires, vous devrez gérer leur retour, voire leur recyclage ou destruction selon les normes en vigueur.
Tenez un registre détaillé des déchets pour mesurer et améliorer les performances environnementales en fonction des données recueillies.
Pour garantir à vos clients un service de logistique alimentaire de qualité, vous devrez veiller à maintenir un espace propre et respecter la chaîne du froid, supervisé par des opérateurs qualifiés utilisant un matériel adapté et réglementaire.
Vos outils de traçage vous permettront quant à eux de détecter une anomalie et de la traîter toujours dans le respect des normes en vigueur, afin d’éviter un écueil sanitaire et garantir votre image de marque non seulement auprès de vos clients mais également auprès de vos salariés.
En tant que spécialiste logistique, XP LOG s’est imposé dans la logistique agroalimentaire toutes catégories confondues. Gestion des stocks, acheminement des marchandises, veille réglementaire ou encore stockage des produits périssables tels que les produits laitiers : notre équipe vous accompagne de A à Z dans l’optimisation de vos processus logistiques à nos solutions sur mesures dédiées à la logistique agroalimentaire ou en mettant à votre disposition notre plateforme logistique.