La chaîne logistique regroupe plusieurs aspects différents, comme la gestion des flux d’entrée et de sortie, des stocks, de l’approvisionnement, de la maintenance des entrepôts, des commandes ou des transports. Tous ces éléments doivent être optimisés et adaptés au type de flux traité. L’agroalimentaire est un des types de flux logistique des plus exigeants.
La logistique d’une entreprise qui opère dans le secteur agroalimentaire doit respecter un certain nombre de règles mais aussi s’adapter aux exigences des nouveaux consommateurs à travers la mise en place d’une chaîne fluide et efficace. Toutefois, certaines erreurs peuvent compromettre l’ensemble du processus et ruiner tous les efforts consentis auparavant.
C’est pourquoi nous vous proposons une liste, non exhaustive, de 10 erreurs à ne pas commettre dans le cadre de la gestion d’une logistique agro-alimentaire.
Cet article dresse une liste des erreurs issues de notre expérience qui peuvent se produire dans une supply chain et reprend des conseils pour les éviter ou en minimiser les conséquences.
Dans le cadre d’une logistique externalisée ou mutualisée, c’est un des éléments les plus importants, voire même le plus important car sans place disponible, votre logisticien ne pourra pas prendre vos marchandises. Il est donc très important d’anticiper les flux de marchandises pour la bonne gestion de l’entrepôt alimentaire.
S’il est une des composantes essentielles du mix marketing, le packaging ne doit pas servir uniquement à attirer les clients sur les têtes de gondoles. Il doit aussi prendre en compte les caractéristiques du produit (sa fragilité par exemple) afin de ne pas ajouter de contraintes à la manutention, d’éviter la casse (dont le coût peut être important) ou de surcoût d’emballage lors de la préparation de commandes.
Prenons pour exemple la mention d’origine, qui est une mention obligatoire dans certains cas. Les règles d’information du consommateur sur les produits agro-alimentaires sont régies par le règlement (UE) n°1169/2011. Ces règles sont différentes selon le mode de conditionnement ou de présentation des denrées alimentaires (préemballées ou non).
En effet, le poids de la marchandise a une influence sur la qualité du support en bois à adopter. Dans un souci d’économie, certains pourraient être tentés de favoriser les supports palettes « légers » inadaptés aux produits lourds. Les conséquences peuvent être nombreuses :
La casse peut se produire lors de plusieurs étapes, notamment au déchargement du conteneur si le chargement en vrac n’a pas été « calé » correctement au départ. A l’ouverture des portes, les produits se renversent. Cela mettra en danger la sécurité des employés en charge de la manutention et aura également un fort impact économique, rendant impropre à la consommation ce qui aura été cassé, sans parler du risque de « bris de verre » si les produits sont conditionnés en verre.
C’est un point que nous avions déjà soulevé dans un article sur l’implantation portuaire mais aussi sur la place logistique du Havre en particulier. Ces éléments sont importants, notamment pour diminuer le coût d’approche des conteneurs maritimes importés ou exportés.
Certains produits imposent d’être stockés dans des conditions de stockage « exclusives » et pas à proximité de produits qui pourraient les contaminer. C’est le cas des fruits secs par exemple. Voici l’extrait d’un cahier des charges client : […] Les fruits secs ont la faculté d’absorber très facilement toutes sortes d’arômes et d’odeurs qui modifient leur goût et leur saveur. Il est impératif que les fruits secs soient stockés séparément des épices, des fruits frais, des légumes frais à forte odeur (oignon, ail) ou de tout autre produit odorant (pneus)[…].
Il est impératif de respecter les températures recommandées par le fournisseur / producteur. Nous refusons régulièrement des produits importés dans des conteneurs dry (secs – à température ambiante) qui contiennent des cartons mentionnant « stocker dans un entrepôt entre 5°C et 15°C ». Le non-respect de ces consignes entraîne par exemple des infestations de certains nuisibles. Notamment la pyrale du fruit sec. Ces infestations peuvent rapidement se propager à l’ensemble du stock. C’est pourquoi le respect de cette consigne est primordial.
A tort, en logistique, nous avons souvent tendance à maximiser la zone de stockage et minimiser les zones de réception et d’expédition, primordiales à la bonne exploitation d’un dossier logistique.
Le WMS est indispensable pour la traçabilité ou la ségrégation des produits par exemple. Dans le cadre de la certification BIO, l’usage du WMS permet de justifier de l’emplacement des marchandises et leur bon emplacement compte tenu des obligations de la certification.
Il ne s’agit que de quelques exemples d'erreurs à éviter afin de mieux gérer votre supply chain, notamment dans le domaine de l’agroalimentaire. Si vous souhaitez en savoir plus sur les erreurs déjà rencontrées dans le cadre de notre activité, n’hésitez pas à prendre contact avec nos équipes !